Fantaisie Sonate sur le Volkslied de Mendelssohn.

Fantaisie Sonate sur le Volkslied de Mendelssohn.


Op. 069
1849
[ 0.00/5 ]

Dédicace : Fétis père

Genre : Transcription

Style : -

Tonalité : ré M

Difficulté :

Editions :
Bote&Boch, 1319 (03/1850)
Brandus, 4949
Joubert

Critiques; :
Fétis, 1855

Partition(s)


Source(s) de la partition :


Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :


Publiée fin 1849 ou début 1850 par Brandus (N°4949), cette fantaisie s'inspire librement du Chant National de Mendelssohn : 'Es ist bestimmt in Gottes Rath'. Cette composition, comme son titre l'indique, a la forme d'une sonate, étant séparée en 4 parties sur 22 pages : Un allegro Vivace avec l'introduction du thème, Un Scherzo Presto, Un Lento et enfin un Finale allegro assai.
Fétis, à qui cette oeuvre est dédiée la commente assez froidement quelques années plus tard dans la Revue et Gazette Musicale de Paris du 4 février 1855 : 'L'œuvre 69 de Heller est aussi une sonate, ou du moins une fantaisie en forme de sonate ; les qualités de l'originalité y sont moins prononcées que dans l'ouvrage précédent (la sonate op.65), et l'harmonie y est moins piquante. Heller m'a fait l'honneur de me dédier cet ouvrage; serait-ce donc qu'il aurait cru devoir se tenir sur la réserve parce qu'il destinait son œuvre à un professeur de contre -point? Qu'il se rassure : le vieux classique aime fort les nouveautés quand elles ne blessent pas le sentiment tonal, qui est la loi suprême et qui précède toute convention d'école. Celle-ci n'a de valeur qu'autant qu'elle est la conséquence de cette loi infaillible.

En 1913, Raymond Duval écrit même :
La recherche qui consiste à faire dériver tous les morceaux de ce thème unique est plus intéressante en elle-même que le résultat.
Barbedette est plus enthousiaste :
L'œuvre 69 est intitulée : Fantaisie en forme de sonate sur un chant populaire (es ist bestimmt in Gottes Rath). En prenant pour motif le sujet très simple de ce lied, sans jamais l'abandonner, en l'adaptant, au moyen de simples artifices de rhythme, à la forme de l'andante, du scherzo, du finale, Heller a écrit une œuvre très intéressante, très belle, et dans laquelle il a tellement fait abstraction de son propre style pour n'employer que celui de son modèle, qu'il serait très facile de présenter à un auditeur non prévenu, le morceau comme étant un morceau de Mendelssohn.

Cependant, l'abstraction du propre style de Heller telle qu'il la perçoit dans cette œuvre ne nous apparait pas forcément comme une qualité.