Caprice symphonique en la majeur

Caprice symphonique en la majeur


Op. 028
1842
[ 0.00/5 ]

Dédicace : Eugène de Froberville

Genre : Forme classique

Style : -

Tonalité : La Majeur

Difficulté :

Editions :
Mechetti, P.M.3705 (03/1843)
Schlesinger, MS 3790, 1842
Cranz
Joubert

Critiques; :
Divers
Fetis, 1847
Bourges, 1843

Partition(s)


Source(s) de la partition :
IMSLP



Commentaires, Informations sur l'Oeuvre :


Ce Caprice symphonique, comme le caprice brillant précédent, attira la plume des critiques après son exécution par le pianiste virtuose Charles Hallé en 1842-1843. Sa mélodie est appréciée par tous les critiques et tous notent l'ampleur de son développement de même que la forte agitation qui l'anime.Fétis souligne en effet qu'il est plein de passion et d'une touchante mélancolie. Le gros reproche que Bourges lui fait est sa longueur, non accompagnée d'un renouvellement des idées. De même, il regrette le manque de respiration dans ce discours. Cela est assez surprenant chez Heller qui laisse en général du temps à la rêverie. En tout cas, Marmontel qui trouve cette oeuvre pleine de vigueur et d'entrain n'est certainement pas de cet avis. Dans tous les cas, de par l'originalité mélodique et rythmique de cette oeuvre, nous pouvons penser qu'elle fait partie de celles dont Berlioz aurait dit que ce sont les plus beaux morceaux de piano écrits depuis Beethoven. Il nous manque une interprétation par un pianiste de la trempe d'un Hallé pour nous en faire une idée précise.

Un petit mot, pour finir, sur le dédicataire de cette oeuvre, Eugène de Froberville (1815-1904). Ce dernier était un écrivain et critique dont plusieurs livres sur Madagascar ont fait référence en leur temps. Il fut un grand ami de Heller et nous pouvons consulter leur riche relation épistolaire dans le livre de Eigeldinger. Eugène de Froberville a d'ailleurs écrit une biographie fort élogieuse de son ami en 1841. Vous pouvez la consulter ici.